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Archéologie

La réalisation du projet ne portera pas directement atteinte à des monuments ou des vestiges historiques. Toutefois, dans plusieurs secteurs, il est possible que les emprises des travaux touchent des vestiges archéologiques non répertoriés.

 

Une partie des emprises qui vont être utilisées de manière permanente ou provisoire a déjà fait l’objet de 190 sondages systématiques préliminaires au cours de l’année 2017. Sur les 13 parcelles sondées jusqu’à présent, 5 se sont avérées positives (pouvant contenir des vestiges). Les vestiges rencontrés à la périphérie d’une parcelle peuvent être protégés par des restrictions d’utilisation. Sur les 4 autres terrains, une deuxième série de sondages va être nécessaire afin de mieux cerner le centre des sites présumés et d’évaluer le besoin éventuel de fouilles supplémentaires.

 

Parmi les régions archéologiques connues situées sur les emprises du projet, on mentionnera, dans le secteur de Lausanne-Malley – Maladière, une vaste région archéologique composée de plusieurs secteurs recouvrant des vestiges dignes d’intérêt de l'agglomération gallo-romaine du nom de Lousonna (cf. figure ci-dessous).

 

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Trois autres sites ont été répertoriés à proximité immédiate du futur chantier et feront aussi l’objet de sondages préventifs :

  1. l’Hôpital des chevaliers de St-Jean de Jérusalem: mentionné dès 1272, il tombait déjà en ruine en 1546 (n° 184/302) ;
  2. le Château de la Motte: refuge retranché entouré d'un fossé et d'une levée de terre de forme ovale mesurant environ 80/50m. On y trouve divers matériaux dont de nombreuses tuiles romaines. De plus, en 1896, des tombes datant du haut Moyen Âge y furent découvertes (n° 168/301) ;
  3. l’emplacement de l’ancien gibet à trois colonnes, figurant sur le cadastre de 1725 (n° 166/303).