Forêts

70'000 m² de défrichements de forêts définitifs et 50'000 m² de défrichements temporaires pendant les travaux seront nécessaires durant la réalisation du projet. Des reboisements dans la région permettront de compenser l’intégralité de ces emprises, à la fois quantitativement et qualitativement. Les défrichements provisoires seront reboisés sur place à la fin des travaux.

 

Corridors à faune

Un concept de perméabilité pour la faune de l'ensemble du tronçon autoroutier concerné a été élaboré. Les principaux axes de déplacement de la faune actuellement fonctionnels ou méritant d'être renforcés ont été déterminés afin d'une part de s'assurer que le projet ne créera pas d'obstacle supplémentaire et d'autre part d'apporter un outil d'aide au choix pour l’emplacement des mesures de remplacement.

 

Situé dans le Bois d’Ecublens, l’échangeur d’Ecublens inclut différents espaces intéressants pour la faune et la flore. En effet, les espaces proches des infrastructures routières, peu fréquentées par l’homme, offrent souvent un refuge à diverses espèces protégées. Actuellement, les boisements et prairies existants sont entretenus de manière relativement intensive et ne sont pas accessibles à la faune terrestre en raison de clôtures.

Afin de compenser l’impact du projet sur les milieux naturels, l’OFROU prévoit de revaloriser les milieux forestiers et de recréer des milieux humides, des prairies maigres sur les talus ainsi que des milieux pionniers sous les viaducs. Les milieux forestiers ou buissonnants seront privilégiés dans la partie Ouest de l’échangeur d’Ecublens. Les milieux humides seront recréés dans la partie Est, à proximité du cours d’eau de la Sorge.

Les clôtures existantes seront rapprochées des chaussées afin de permettre à la faune terrestre de recoloniser ces milieux. Afin de lui permettre de se déplacer librement du Sud du Bois d’Ecublens jusqu’aux voies de chemin de fer au Nord, trois passages inférieurs à petite faune seront aménagés sous les bretelles de la jonction. Il s’agit de tuyaux de 80 cm de diamètre, pourvus d’un sol naturel et d’un drainage.

 

Exemples de passage à faune « inférieur ».

 

Sauvegarde d’espèces protégées

Que ce soit en phase de chantier ou d’exploitation, le projet entraînera inévitablement la destruction d’espèces animales ou végétales protégées. Afin d’y remédier, l’OFROU planifie des opérations de sauvegarde. Ces dernières consistent à transplanter les plantes et à déplacer les espèces animales. Ces opérations sont délicates et nécessiteront un suivi par des spécialistes.

 

Exemples d’espèces qui bénéficieront d'opérations de sauvegarde (ophrys abeille et coronelle lisse).

 

Afin de maximiser les chances de survie, les plantes ne seront déplacées qu’une seule fois et transplantées avec le sol environnant directement dans leur habitat définitif. De tels habitats seront par exemple aménagés au Sud du Bois d’Ecublens. L’opération se déroulera au printemps/été précédant le début du chantier. A la même période, reptiles et amphibiens protégés seront capturés et déplacés dans des endroits adéquats, mais où l’espèce n’est pas encore présente. La capture s’effectue à la main ou à l’aide de filets ou de pièges enterrés. Dans la mesure du possible, ces secteurs devront être connectés aux talus du réseau autoroutier afin de faciliter la recolonisation des lieux après les travaux. 

 

Types de mesures de compensations environnementales et leur localisation dans le périmètre du projet