Revitalisation des cours d'eau

Dans le cadre de la réalisation du projet, la pile d’un viaduc de la nouvelle jonction d'Ecublens devra être implantée dans l’espace réservé aux eaux de La Venoge. Afin de compenser cet impact sur les milieux aquatiques, l’OFROU s’engage à revitaliser le secteur en améliorant la structure du lit et des berges du cours d'eau. Ces aménagements offriront de nouveaux habitats à la faune terrestre et aquatique.

 

 

 

De nouvelles structures seront créées dans le cours d’eau à l’aide de troncs ancrés, de bois mort, de blocs de pierre et de graviers. En diversifiant l’écoulement du cours d’eau, ces structures permettront le développement de fosses et de zones de dépôt de matériel, favorisant ainsi la diversité des habitats piscicoles. De nouvelles zones de frayère seront également créées, afin d’augmenter les surfaces favorables au frais, notamment de la truite de rivière et de la truite lacustre.

 

 

À gauche, exemple de mesures similaires (ancienne Aar à Dotzingen). À droite, La Venoge.

 

De telles mesures de revitalisation seront également effectuées sur les cours d’eau de la Sorge et de La Mèbre. Dans les secteurs pourvus de seuils infranchissables pour la faune piscicole, des rampes ou chenaux de contournement seront mis en place afin de rétablir la migration des poissons. La migration de la truite lacustre entre le lac et ses zones de frai présentes sur la Venoge, la Sorge et la Mèbre sera notamment facilitée.

 

Gestion des eaux de chaussée

Toutes les chaussées autoroutières génèrent des quantités importantes d’eau de pluie en cas de précipitations. Actuellement, l’évacuation de ces eaux s’effectue sans traitement ni rétention dans les cours d’eau, ou, pour une partie du bassin versant, les eaux subissent un prétraitement à l’aide d’un séparateur d’hydrocarbures avant leur rejet dans le cours d’eau de La Venoge.

 

Dans le cadre du projet et afin de satisfaire aux exigences environnementales actuelles, les eaux de chaussées seront rassemblées et leur traitement sera uniformisé comme illustré sur le schéma de principe ci-dessous. Cette option permettra ainsi de concentrer au maximum la récolte et le traitement des eaux de chaussée. La construction de bassins de prétraitement et de traitement des eaux à proximité immédiate de l'autoroute permettra de limiter les impacts sur les cours d'eau récepteurs que sont La Sorge, La Venoge et La Mèbre et d’améliorer leur qualité biologique.

 

Les installations ont été dimensionnées de telle façon à ce qu’aucune infiltration ne soit nécessaire et ne mettent en danger les eaux souterraines. De plus, l’ensemble du projet ne touche aucunes zones de protection et de captage d’eau potable.